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Weathering

Vanessa Théodoropoulou / Βανέσσα Θεοδωροπούλου

La mort de Phœbé
emotion atmosphériques, troubles météorologiques

Notes
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Au réveil, veille à te relever doucement. Prend ton temps, reste quelques minutes allongée les yeux fermés, ensuite pose-toi sur ton dos, reste assise encore quelques instants avant de te lever. Le corps a besoin de laisser ses liquides descendre, quitter les parties hautes du corps, réchauffées par l'excitation nocturne, se laisser progressivement refroidir. Il faut calmer les humeurs et retrouver une température tempérée avant de se lever...
Les conseils de mon amie résonnent comme un traité de médecine antique, je crois entendre Hippocrate ou encore Galien dissertant sur l'équilibre des quatre humeurs du corps, dont la fameuse bile noire (ou mélancolie), cet "acide" qui, selon ce dernier, dégage des vapeurs toxiques dans le cerveau, "mord et attaque la terre, se gonfle, fermente, fait naître des bulles...". Se soigner exige dans un premier temps de se plier à l'évidence : notre humeur est constamment affectée par des flux de tout genre venant de réseaux de tout genre, que je ne saurais pas forcément contrôler. En quête de sérénité et de concentration douce et profonde, d'humeur méditative, j'entends, comme en écho aux mots réconfortants de la voix amicale, les vieux savants murmurer dans mon oreille : ta dimension " physique ", comme celle du monde, de ce qui nous entoure, nous contient et nous fait, est constamment affectée par ce qui se passe à l'intérieur comme à l'extérieur de notre corps. Nous, être humains, sommes liés entre nous et à notre environnement par le partage et la transmission corporelle de nos états émotionnels qui sont eux- mêmes physiques, régis par les événements à la fois climatiques et cognitifs agissant sur eux. Notre température reflète l'état de notre conscience/inconscience autant que la santé de notre planète, ou encore de la santé politique de notre communauté. "La production industrielle aliénée fait la pluie. La révolution fait le bon temps" lançait avec flegme en 1971 Guy Debord.

Je me dis que Charles Fourier, autre brillant obsédé de la mécanique des passions collectives, théoricien de l'attraction passionnée, écologue avant la lettre, avait parfaitement saisi cette interdépendance : "Il est incontestable, je lisais il y a quelques jours dans un de ses manuscrits dédiés à l'état de la planète, que la prolongation de la lymbe sociale cause un progrès rapide dans les vices climatériques". La limbe sociale... Selon l'auteur de la « Théorie des quatre mouvements » il faudrait remédier aux souffrances matérielles de la planète par la même opération qui mettra un terme aux misères humaines. Précurseur de l'écosophie telle que définie par un penseur plus proche de nous dans le temps, Félix Guattari, comme l'articulation de l’ensemble des écologies, scientifique, politique, environnementale, sociale et mentale, Fourrier voulait guérir la terre de la civilisation en rétablissant un équilibre entre la surface (la peau? la zone critique de Bruno Latour?), et les profondeurs de la terre, où circulent les fluides, les "arômes" qui l'ensemencent et la fécondent. Des fluides, des flux divers, qui engorgés par les humains, bloqués dans leurs processus vitaux ne font qu'exprimer la tristesse de l'âme de cette terre et de l'ensemble de ses molécules, minérales, végétales ou animales, en mal d'amour et de soin... Je reprends le livre couché à côté de mon lit et relis ses dissertations sur les désordres climatiques du printemps et sur cet étrange astre satellite nommé Phœbé :

"Les désordres climatériques du printemps tiennent à deux causes dont je vais expliquer la première. Vers l’équinoxe de mars la terre dégorge par le pôle boréal une forte masse d'arôme hivernal qu'elle verse sur Phœbé [l'astre qui exerce sur l’atmosphère la plus grande et la plus fâcheuse influence]; celle-ci, au lieu de l'adoucir et de le raffiner, nous le renvoie quelques jours après tout vicié et plus réfrigérant qu'il n'était à l'instant du versement; on s'aperçoit alors qu'un germe d'hiver factice a envahi l'atmosphère et neutralisé l'influence des longs jours. Ce froid de lune rousse est d'une qualité maligne, gênante, et n'a rien d'une franchise des froids d'hiver qui sont mieux appropriés à la nature humaine; celui de lune rousse nous perclut davantage, quoique bien moindre en degré. Ce désordre se prolonge plus ou moins selon la dose de versements que la terre a faite sur Phœbé, qui n'est plus apte au raffinement arômal. Aussi métamorphose-t-elle pour nous en fléau ce qui serait une source de richesse et de charme - car si cet arôme hivernal versé sur Phœbé à l'équinoxe était élaboré par un satellite vivant et sain, il nous serait renvoyé en germes zéphyriques et fécondants qui feraient le charme de nos printemps. Souvent on les voit transformés en un deuxième hiver par ce fâcheux incident de la mort de Phœbé et de son impuissance à raffiner les arômes, depuis qu'elle a excédé le terme assigné aux fonctions momiques" (1)

La plupart des "maladies", ou "fléaux atmosphériques", tels que qualifiés par Fourier, parlant de la peste, de la fièvre jaune, du typhus ou les épizootiques, seraient donc dues aux malignes influences d'un seul astre, atteint d'une forme de "lèpre arômale", elle-même ayant comme origine notre planète malade... Je pense au mythe de Demeter et Perséphone, et à l’idée des perturbations climatiques causée par le chagrin de la déesse de la terre, privée de sa fille chérie... Je cherche des informations sur Phœbé : dans la mythologie grecque, Phœbé est une Titanide, fille de Gaïa et d’Ouranos, associée à Artémis ou encore à la Lune. En biologie, il s’agirait en revanche d’un arbre persistant, ou encore un genre de capricorne, ou encore une espèce d’oiseaux... Cette relation – dépendance de la terre de ce qui se passe à son intérieur (Adès) dans un cas, et à son extérieur dans l’autre (le ciel et les astres), est drôlement intriguant, surtout que dans les deux cas il s’agit de l’état émotionnel d’une déesse attachée à la terre.


habitantes d'atmo-sphères

N'oublies pas de respirer!  me secoue toujours mon amie, telle une yogi à la voix rauque. Pendant que mon pneuma pour parler en grec, suspendu pendant quelques instants d’apnée, se projette dans les contrées lointaines de la fille d'Ouranos et de Gaïa, astre mélancolique dit errant autour de Saturne, je m'arrête ainsi un instant pour reprendre mon souffle et m'entendre... respirer. Je me rappelle du petit livre d'Emmanuele Coccia sur La vie des plantes le souffle est "non seulement le mouvement le plus élémentaire de tout corps humain" mais aussi "le premier et le plus simple acte du vivant". Le sage Galien parlait déjà à l'époque de nos organes comme des organes du souffle vital, des esprits vitaux, psychiques et physiques qui nous composent. Mon corps, je songe, est visiblement ému avant tout grâce à son contact avec l'atmosphère, littéralement cette sphère de vapeur qui nous maintient en vie. En respirant l'atmosphère - elle-même transformée par les plantes grâce a la photosynthèse rappelle Coccia -, nous pénétrons et sommes pénétrés - tels des rayons de soleil - par notre milieu, et cette situation de "compénétration" fait que nous ne sommes jamais totalement autonomes pour avancer, pour vivre. Nous sommes par nature dans une relation de réciprocité, d'interaction avec notre environnement. L'être-au-monde de la phénoménologie suivant cette logique signifie qu'on ne peut pas être dans un espace fluide "sans modifier par là même la réalité et la forme de l'environnement qui nous entoure. "

L'image d'une "compénétration" me permet de sortir des limbes de la rêverie éveillée et de mon lit. Je me sens comme un poisson qui s'apprête à traverser cette mer atmosphérique, lieu physique et métaphysique dit-on, où tout dépend de tout le reste, les humeurs du climat et le climat des humeurs. Le monde comme mélange total disaient les stoïciens, krasis di olon antiparektasis. J'avale une demie tasse de café, cet autre esmouvant (j’aime ce mot médiéval) fluide noir, et pars fouiller dans ma bibliothèque. Curieuse de savoir ce que raconte sur le monde ce savant qui se décrivait comme un "étudiant de l'air", Peter Sloterdijk, j'avais il y a quelques années emprunté à ma soeur sa trilogie monumentale Sphères. Dans cette enquête sur l'engagement de l'humanité dans les espaces intimes, Sloterdijk réinterprète l'histoire de la métaphysique occidentale comme un projet intrinsèquement spatial et immunologique, composé de "bulles" (le soi), de "globes" (monde) et d' "écume" (la pluralité). Le résumé du projet est plus que prometteur : Explorant le macro- et le micro-espace, de l'agora grecque à l'appartement urbain contemporain, Sloterdijk, je lis, tente à synthétiser les théories spatiales d'Aristote, de René Descartes, de Gaston Bachelard, de Walter Benjamin et de Georges Bataille en une morphologie de l'habitation partagée, ou multipolaire, identifiant la question de l'être comme étant liée à la technologie aérienne de l'architectonique et de l'anthropogenèse.

J'ouvre Bulles, le premier volume de Sphères, et commence à lire la prose dense et érudite du philosophe, j'observe les belles images. Le titre du premier chapitre est intrigant: "Les Alliés. Ou la Commune respirée". Le récit commence avec cette image illustrée par une gravure d'après Millet, montrant un enfant en train d'observer une bulle de savon qu'il vient de faire s'éloigner dans l'air. L'idée de l'auteur est que pendant que cette bulle d'air bouge dans l'espace, son créateur est momentanément "hors de lui", avec et dans la bulle qui devient une sorte d'"expansion de son âme". Vivre dans des sphères signifie pour Sloterdijk "créer la dimension temporelle dans laquelle les humains peuvent être contenus". Il parle de "créations" faites pour des "êtres extatiques" qui sont "opérés depuis l'extérieur". C'est beau, même si je ne suis pas sûre de comprendre. Je revois mon fils à 3 ans éclater ses bulles de savon avec joie et pense évidemment à une des célèbres blagues de l'histoire de l'art, Air de Paris, l'ampoule d'air offerte par Marcel Duchamp à son mécène new- yorkais, et la fameuse phrase prononcée par l'artiste à la fin de sa vie: « J'aime mieux vivre, respirer, que travailler ». Je m'amuse à imaginer que grâce à Air de Paris, New York fut "contaminée" par l'âme de la capitale française, les deux villes ayant fusionné depuis dans des bulles d'air invisibles.


La victoire sur le soleil

Je re-atterrie (hommage imagé à Latour) dans mon micro-espace parisien. Il fait froid, le soleil est lui aussi invisible, le ciel "marbre", comme j'aime l'appeler, de la ville, domine le ciel et mon cerveau. Je me chauffe les poumons avec encore une gorgée de café et commence à chercher d'autres lectures sur cette histoire de bulles et d'atmosphère. En tapant "Sloterdijk" sur mon clavier, je tombe sur un entretien du philosophe dans la revue Frieze, où il est question notamment de soleil, et de notre dépendance de cette source de chaleur, d’énergie et de lumière, dépendance qui d'après le philosophe serait mal vécue par l'esprit moderniste du début du 20e siècle, dont l'ambition "anthropocénique" serait celle de "la victoire sur le soleil". Sloterdijk cite à ce sujet l'opéra futuriste du même nom, mise en scène en 1913 ( la même année où Duchamp se lance dans les ready- mades), par un groupe d'artistes appelé "Soyuz Molodyozhi" [Union de la jeunesse], dont Aleksei Kruchenykh, Mikhail Matyushin, Velimir Khlebnikov et Kasimir Malevich. L'opéra futuriste, dans un esprit décidément anti-fouriériste, explore l'idée que la Terre deviendra un jour un soleil et, par conséquent, indépendante. "C'est le point final du mouvement atmosphérique des temps modernes" conclut Sloterdijk " (...) tant que la Terre sera dépendante d'une source extérieure, le rêve de l'autonomie humaine ne sera jamais réalisé". Drôle d'autonomie, je songe, en nous imaginant avec frayeur en train de brûler dans cette terre-bulle de feu. Mais non, il ne s'agit évidemment pas de ça: Si nous parvenions à créer un soleil artificiel à la surface de la Terre, poursuit la spéculation futuriste relue par Sloterdijk, alors nous deviendrons indépendants, des vrais dieux, les maîtres de l'univers !! Le feu de la bombe atomique larguée par les Américains sur Hiroshima et Nagasaki, est la preuve que le XXe siècle est l'ère de la guerre atmosphérique lance le philosophe avec sang froid. Rien ne peut plus être comme avant. Le thème des sciences culturelles dans la transition entre le XXe et le XXIe siècle serait par conséquent "l'explicitation des conditions atmosphériques" (et donc aussi climatiques) conclut-il dans le troisième opus de sa trilogie, dans une prise de conscience majeure de notre dépendance ontologique de celles-ci.

Air-conditioning

Evidemment, tout ça fait sens. La question majeure pour les penseurs contemporains de l’ « anthopocène » est celle de l’hybris humaine, et de notre désir moderne, même si nous n’avons jamais été modernes, de dominer la terre, notamment par l’usage de la technique. Je pense à la petite salle vide du Air Conditioning Show de Art & Language (1966-1972) et aux explications des artistes à propos de leur exposition d’une salle vide, munie d’un climatiseur qui devait pourtant rester invisible ou pour le moins discret, pour éviter toute « stimulation visuelle ». Dans leur beau délire négatif au sujet de la "non-exposition", la "non-théâtralité" de l'oeuvre d'art, de l'attitude du "pas-vraiment-spectateur" privé d’objets à regarder, de « l’être social de l’artiste » ou du rôle du dispositif technique, Art & Language avaient alors préconisé une chose intéressante pour nos histoires d’atmosphère : la température de l'air dans la salle du Air Conditioning Show, racontent les artistes dans une conférence livrée en 2008, ne devait surtout pas se différencier de celle de l'air extérieur. Qu'il fasse très chaud ou très froid dehors, notre attention et notre perception ne devaient surtout pas être capturées par un changement de température qui rendrait cet événement important et signifiant. Il fallait, je lis dans le catalogue de l’exposition Vides à Pompidou où j’ai déniché ce texte, exclure "formellement les sensations spatio-temporelles du souffle d'air froid (ou chaud) qui sortiraient de l'ordinaire". Une forme de critique institutionnelle qui voulait se différentier « radicalement » à la fois des gestes d’autres conceptuels de l’époque ayant également exposé des galeries vides (Michael Asher ou Robert Barry), et de celui, plus vindicatif, de quelqu’un comme Graciela Carnevale quand elle renfermait les visiteurs du Ciclo de Arte Experimental dans une galerie de Rosario en Argentine (1968). Pas de mise en exergue de l'espace d’exposition, pas de critique de l’attitude « docile » du public de l’art, pas non plus de drame des corps en présence.
La critique du white cube, passait par le « tout comme d’habitude ». Il fallait juste être là et peut-être réfléchir sur cet air plein de gaz respiré collectivement, un air donc « conditionné », à la fois par le dispositif technique et par toute une série de conventions culturelles, par le « contexte » pour le dire avec le vocabulaire de l’époque. Confiné.


Le cri du vent : I can’t breathe

Je repense à cette période étrange du « confinement » (COVID19) et des masques collés au nez en permanence, quand on devait toutes et tous presque avaler notre souffle. Je me dis : en nous ayant auto-contraint.e.s à ne surtout pas diffuser nos propres bulles d’air à l’extérieur de notre espace « privé », est-ce que, à suivre le philosophe allemand, on n’était pas aussi en train de nous priver de toute chance d’extérioriser notre être, et finalement d’exister ? Il ne faudra pas oublier, pour nous et pour les futurs générations, que pendant plusieurs mois, il n’y a plus eu de bulle de savon en train d’errer dans l’air et le globe librement, plus d’écume, plus de jeu, plus de vie, plus... d’imagination ? Quelle enfance !!
Je sors immédiatement prendre l’air. Gaston Bachelard, mon cher épistémologue poète (et ami de certains de mes artistes préférés), me vient directement à l’esprit. Dans L'air et les songes celui-ci parle d'une relation ou d'une analogie entre le vent et l'imagination, entre le vent et les sentiments ou émotions fortes, puissantes et surtout sans objet ! Le vent comme "pure colère ", " sans objet, sans prétexte " écrit-il, la " fureur élémentaire ", " tout mouvement et rien que mouvement ". J’aime beaucoup cette idée d'une volonté forte attachée à rien, qui serait l'analogon d'une imagination qui ne devient jamais une figure, jamais une image, sauf quand elle rencontre la poussière : "visible, elle devient une pauvre misère. Elle n'a toute sa puissance sur l'imagination que dans une participation essentiellement dynamique ; les images figuratives lui donneraient plutôt un aspect dérisoire. » D'où le mythe du tourbillon, d'une figure donc abstraite comme premier être créé par cette colère initiale de toute création, de toute cosmogonie (dans la mythologie grecque, on peut penser à la colère de Zeus ou à la figure du tourbillon ou du vortex chez William Blake, par exemple). Bachelard attribue magnifiquement un pouvoir créateur à la colère : " Dans l'imagination dynamique, tout s'anime, rien ne s'arrête. Le mouvement crée l'être, l'air tourbillonnant crée des étoiles, le cri donne des images, le cri donne la parole, la pensée. Par la colère, le monde est créé comme une provocation ». La colère fonde l'être dynamique... Je pense en marchant au magnifique texte d’Audre Lorde sur la nécessité de la colère et ses usages, notamment par des femmes de couleur subissant le racisme : extérioriser la colère nous dit Lorde, est un acte de libération mais aussi de changement profond, un acte de « clarification » indispensable au progrès social, une source de puissance : « Les colères des femmes peuvent métamorphoser les différences en puissance ». Je prend une respiration profonde en pensant à nouveau à ces liens, à ces incroyables interdépendances entre nos affects, notre condition sociale, notre capacité à extérioriser la colère, et...nos poumons. Ce sont nos oreilles et nos poumons qui vont d'abord capter l'orage, ce sont nos yeux qui vont voir sa rage, ce sont nos corps qui vont souffrir ou jouir selon leur liberté de respirer... Je « renverse les yeux » en hommage cette fois à Giuseppe Penone et cherche la chaleur dans mon imagination pneumatique. Il est temps d’écrire.


Notes:

1) Charles Fourier, "Détérioration matérielle de la Planète", in René Schérer, L'écosophie de Charles Fourier, Paris Anthropos, 2001, p.47

Lectures, citations :
-Charles Fourier, "Détérioration matérielle de la Planète", in René Schérer, L'écosophie de Charles Fourier, Paris Anthropos, 2001
-Guy Debord, La planète malade, Paris, Gallimard, 2004 Hélène Prigent, Mélancolie. Les métamorphoses de la dépression, Paris, Gallimard, 2005

-Emanuele Coccia, La vie des plantes. Une métaphysique du mélange. Paris, Payot-Rivages, 2006 Art & Language, « Conférence sur The Air-Conditioning Show », 2008, reprise dans Vides, une retrospéctive, cat. de l’exp., Paris, Centre Pompidou, 2009

-Gaston Bachelard, L’air et les songes. Essai sur l’imagination du mouvement, Paris, José Corti, (1943), [1990]

-Audre Lorde, « The Uses of Anger : Women Responding to Racism ». Discours prononcé en juin 1981 lors de la conférence de l’Association nationale des études femmes à Storrs dans le Connecticut.

la mort de Phœbé
Emotions atmosphériques, troubles météorologiques

Vanessa Théodoropoulou is an art historian

and art critic based in Paris

https://esad-talm.fr/fr/theodoropoulou

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